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Projet « violence basée sur le genre et autonomisation économique des femmes à Ouagadougou » : Les outils méthodologiques validés

Cette étude fait partie de la dizaine d’autres qui seront réalisées par l’ISSP dans le cadre de la mise en œuvre du programme « Renforcement des capacités, production et diffusion de connaissances sur la population burkinabè », financé par l’Union européenne.

Avant sa mise en route, l’ISSP voulait se rassurer qu’il est sur la bonne voie en mettant les différentes parties prenantes et le partenaire financier au même niveau d’information afin de requérir leurs observations éventuelles sur le travail préalable abattu. D’où l’atelier du 16 juin 2020 tenu à l’ISSP, dont l’objectif était de présenter et de faire amender les outils méthodologiques élaborés pour ainsi procéder à leur validation.

Cette rencontre d’une demi-journée a regroupé le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l'Action humanitaire ; l’Association d’appui et d’éveil Pougsada ; l’Association des femmes juristes du Burkina ; l’Union Européenne) ; le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) ainsi que d’autres acteurs du domaine.

De façon générale, les participants ont apprécié positivement la démarche méthodologique qui leur a été présentée. Cependant, pour faciliter la collecte des données, ils ont formulé quelques recommandations. Il s’agit essentiellement de prendre en compte un plus grand nombre d’acteurs concernés par la thématique. La question de la confidentialité des informations recueillies a aussi été l’objet de préoccupation chez les participants. C’est ainsi qu’ils ont suggéré de mettre l’accent sur les entretiens individuels plus rassurants que les focus groupes.

Ces observations pertinentes formulées par les participants ont permis de valider les outils méthodologiques avant de passer à la phase collecte des données, laquelle a été retardée par la situation sanitaire liée au COVID 19.

En rappel, le projet « violence basée sur le genre et autonomisation économique des femmes à Ouagadougou » a pour objectif de « Contribuer à une meilleure connaissance des violences faites aux femmes fondées sur le genre au Burkina Faso et de leurs liens avec l’autonomisation économique des femmes et des filles ».

Lutte contre la COVID-19 au Burkina Faso : La contribution de l’ISSP à travers une recherche

Dans le cadre de la lutte contre la maladie à Coronavirus au Burkina Faso, différentes mesures et initiatives sont entreprises par l’Etat et les acteurs de la recherche sanitaire au Burkina Faso. L’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) de l’Université Joseph KI-ZERBO, pour sa part, entend apporter sa contribution à travers une étude afin d’analyser les perceptions, connaissances, attitudes et pratiques associées au COVID-19 ainsi que son impact socio-économique sur les ménages et sur l’accès aux services de santé au Burkina Faso.

Cela, dans le but d’informer de façon effective et efficace les interventions, les politiques et les messages de réponse à l’épidémie dans le pays. Pour ce faire, l’étude s’appuie sur le projet Performance Monitoring for Action (PMA), une plateforme de collecte régulière de données sur la planification familiale à travers la technologie mobile, mise en œuvre au Burkina Faso par l’ISSP depuis 2014. Pour se conformer aux mesures barrières édictées dans le contexte COVID-19, la collecte des données se fera par appel téléphonique auprès des cibles habituelles du projet PMA dans les régions du Centre et de l’Ouest du pays.

Pour réussir l’approche, , l’équipe de recherche a organisé, du 03 au 05 juin 2020, à Ouagadougou, une session de formation au profit des enquêtrices résidentes qui seront chargées de mener les entretiens téléphoniques pour la collecte des données sur le vécu quotidien des Burkinabè dans le contexte COVID-19.

L’ISSP et l’UEMOA viennent de se donner la main pour réaliser de grandes ambitions dans le domaine de l’habitat. Les deux institutions ont convenu de matérialiser cette collaboration par une convention dont la signature est intervenue dans l’après-midi du 20 mai 2020 dans les locaux de l’UEMOA. Par cet acte solennel, l’ISSP abrite désormais le siège du Centre d’excellence de l’habitat en abrégé CEH.

Financé à hauteur de 3 milliards 188 millions par la Banque Mondiale, l’objectif de ce projet de mise en place du CEH est d’orienter les Etats sur la mise en œuvre de politiques sur l’habitat adaptées aux besoins des populations dans l’espace régional.

Paul KOFFI KOFFI, Commissaire Département de l'Aménagement du Territoire Communautaire et des Transports (DATC) de l’UEMOA, et Dr Abdramane SOURA, Directeur de l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) ont tous réaffirmé leur engagement à fédérer leurs énergies pour la réussite de ce projet.

Dans la mise en œuvre du CEH, l’ISSP (qui assure le lead) est soutenu par l’Ecole Supérieure d’Economie Appliquée (ESEA) de l’Université Cheick Anta Diop et l’ONU Habitat avec lesquels il a constitué un consortium. Ce sont ainsi les compétences et l’expérience réunies de ces institutions qui ont permis au consortium de remporter l’appel d’offres devant des organismes de renom.

En rappel, ce projet comprend 3 volets essentiels : un volet étude avec la production de 8 rapports sur l’habitat (dont un rapport par pays), un volet formation courte durée (formations certifiantes) et un volet formation diplômante.

La formation diplômante va se matérialiser, à terme, par la mise en place d’un master sur les questions en lien avec l’habitat exécuté par l’ISSP et l’ESEA.

Le projet qui mobilise ainsi les compétences régionales sera exécuté en 3 ans.

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C’est fait. Comme prévu, le projet Migration pour le développement et l’Egalité (MIDEQ) a été officiellement lancé ce jeudi 12 mars 2020 par le Conseiller technique, Jules Ilboudo, représentant le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation.

L’équipe de recherche du projet MIDEQ du Burkina Faso peut maintenant entamer ses travaux d’investigation après l’atelier de lancement de cette recherche intervenu ce 12 mars 2020 dans la salle de conférence de l’ l’ISSP. Au-delà de l’Institut Supérieur des Sciences de la Population, c’est toute la communauté universitaire qui se réjouit de l’obtention d’un tel projet dont la mise en œuvre a été confiée à l’ISSP.

En témoignent les propos du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’Innovation, traduit par son conseiller technique : « L’Université Joseph Ki-Zerbo se réjouit une fois encore d’être honorée, en participant à la mise en œuvre de ce projet d’envergure sur les migrations dont l’exécution a été confiée à l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) ».

En remerciant les partenaires technique et financier, il a nourri l’espoir que ce partenariat ait des lendemains meilleurs : « Une nouvelle ère s’ouvre en matière de collaboration entre ces deux institutions et notre Université, et nous souhaitons que celle-ci puisse, non seulement, s’inscrire dans la durée, mais aussi s’étendre à d’autres secteurs où la recherche et la formation universitaires sont très dynamiques ».

Le Directeur de l’ISSP, Dr Abdramane Soura, lui aussi, attend beaucoup de l’implication des parties prenantes pour une meilleure réussite du Projet MIDEQ. C’est pourquoi, il a invité « les différentes parties prenantes à plus de disponibilité et d’engagement dans la mise en œuvre de ce projet afin qu’au soir de cette recherche, nous puissions nous féliciter tous au regard de la richesse des résultats obtenus ».

A la fin de cette cérémonie de lancement, la centaine de participants ont eu droit à la présentation du projet MIDEQ et surtout de ses trois composantes de recherche que sont « Migration et Inégalités liées à l’enfance » ; « Migration et inégalités de revenu » ; « Migration et les flux de ressources ».

Composés de représentants d’institutions étatiques et internationales ; de représentants d’ONG et de la société civile, les participants ont ainsi découvert le projet dans toute sa dimension et compris le rôle que l’ISSP attend qu’ils jouent dans la mise en œuvre de cette recherche.

Une conférence sur la thématique de la migration, animée par l’éminent Professeur Moussa Bantenga, a clos les travaux de cet atelier riche en contributions scientifiques.

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