Ce n’est pas à un enseignant-chercheur qu’on devrait apprendre à transférer des connaissances, lui qui, haut de son expérience, forme des centaines d’étudiants. Mais quand le public cible change, les façons de faire doivent aussi être différentes. S’agissant de décideurs, par exemple, loin des centres de documentation académiques, des revues scientifiques et autres rapports de recherche, les enseignants-chercheurs doivent revoir leur jargon scientifique et les supports de vulgarisation des résultats de recherche afin de donner des chances d’utilisation des produits de leurs recherches par le politique et les acteurs d’intervention sur le terrain. Comment s’y prendre ?
La formation organisée par l’ISSP du 23 au 27 mai 2022, répond à cette préoccupation. Deuxième du genre, cette rencontre a regroupé une quinzaine d’enseignants-chercheurs venant de plusieurs universités et centres de recherche du Burkina.
Durant 72 heures, ceux-ci ont renforcé leurs capacités à travers plusieurs modules, dont notamment : les étapes du transfert de connaissances ; les facteurs favorisant l’utilisation des connaissances ; les stratégies de transfert et les outils ; ainsi que les astuces d’élaboration d’une note de politique.
En rappel, cette session entre dans le cadre de la mise en œuvre des activités du programme intitulé « Renforcement des capacités, production et diffusion de connaissances sur la population burkinabè », financé par l’Union Européenne et exécuté par l’ISSP.
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